ÉCJ 2018: les cinq hockeyeurs ne devraient pas jouer pendant le processus judiciaire | Maqvi News

Le commissaire de la Ligue nationale de hockey (LNH), Gary Bettman, serait surpris de voir les cinq joueurs accusés d’agression sexuelle dans le cadre d’un événement s’étant produit à London en 2018 enfiler le maillot de leur équipe respective avant une décision judiciaire.

Les anciens membres d’Équipe Canada junior Carter Hart (Flyers de Philadelphie), Dillon Dube (Flames de Calgary), Cal Foote et Michael McLeod (Devils du New Jersey) ainsi qu’Alex Formenton, devraient apparaître en cour le 5 février. Un procès en bonne et due forme pourrait être tenu par la suite.

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Pendant ce processus, Bettman estime que ces hockeyeurs auront mieux à faire que de tenter de jouer au hockey, a-t-il expliqué vendredi dans une conférence de presse dans le cadre du match des étoiles. De possibles actions disciplinaires de la LNH pourraient suivre les conclusions judiciaires.

«Tous les joueurs qui semblent être sujets à des accusations ne sont plus avec leur équipe, a confirmé le commissaire. À ce stade, la chose la plus responsable et prudente à faire est d’attendre les conclusions des procédures judiciaires. À ce moment, nous répondrons de façon appropriée.»

«Ils ne font pas partie de leurs équipes et sont joueurs autonomes. Si j’étais eux, je me concentrerais sur leur défense si les accusations tombent, a ajouté Bettman. […] Le fait qu’ils soient loin de leurs équipes et ne jouent pas, je suis à l’aise avec ça. Ils ont de toute façon reçu la majeure partie de leur salaire pour l’année.»

Les quatre joueurs de la Ligue – Alex Formenton évolue en Suisse depuis 2022 – continuent d’être payés par leur formation respective. Ils deviendront tous joueurs autonomes avec compensation au terme de la campagne.

L’enquête terminée

La LNH a elle-même mené une enquête externe de 12 mois en marge de celle de la police de London et d’Hockey Canada. Tous les joueurs d’Équipe Canada qui ont pris part au Championnat du monde junior de 2018 ont été rencontrés, en plus d’intervenants pertinents.

Bettman a confirmé que la victime du viol collectif allégué, désignée comme «E.M.», ne leur avait pas parlé.

«Dès le moment où nous l’avons appris, le 26 mai 2022, j’ai utilisé à répétition les mots “odieux”, “repréhensible”, “horrible” et “inacceptable” pour décrire les comportements allégués. Ces mots continuent de s’appliquer», a expliqué le commissaire, ajoutant que les gestes présumés ne représentaient pas la majorité des joueurs.

«Notre sport est inclusif, accueillant et sûr», a poursuivi Bettman.

Le grand manitou a également affirmé que la Ligue n’avait pas parlé directement avec les équipes impliquées pour leur communiquer de l’information sur l’enquête externe. Mardi, les Flames ont notamment indiqué que Dillon Dube ne leur avait pas donné les vraies raisons de son absence au moment de partir en congé pour prendre supposément soin de sa santé mentale.