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Des danseurs époustouflants, un orchestre en direct, deux pianos, beaucoup de paillettes et, surtout, des interprètes au talent immense : Gregory Charles s’est entouré de « la crème de la crème » sur scène pour dans son nouveau spectacle Gregory – 7.
MARIO BEAUREGARD/AGENCE QMI
C’était soir de première, jeudi, au théâtre Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts et on peut dire que le public québécois avait bien besoin de divertissement et de magie en ce lendemain difficile de l’annonce du décès de Karl Tremblay, chanteur des Cowboys fringants. (*voir autre texte pour l’hommage de Gregory Charles à ce géant disparu pendant le spectacle)
Vingt ans après Noir et Blanc – dans lequel l’artiste multidisciplinaire se livrait au fascinant exercice d’interpréter des chansons choisies par le public, en direct, et de tous styles confondus – Gregory Charles revient à la charge avec son 7e grand spectacle.
Pour nous transporter sur une période de 100 ans de musique de Broadway à Hollywood, il s’est entouré – et met généreusement de l’avant le talent – de jeunes chanteurs aux voix absolument incroyables : Audrey-Louise Beauséjour, Klara Martel-Laroche, Frédérique Mousseau, Gabrielle Roy-Lemay, Mathieu-Philippe Perras et Marc-Antoine Gauthier.
Chansons choisies
Ayant demandé aux gens d’inscrire leurs coups de cœur de comédies musicales et de films autobiographiques à leur arrivée, l’artiste de 55 ans a été épaulé par sa fille de 11 ans, Julia, pour livrer la compilation des résultats sur scène.
Si les chansons offertes seront différentes chaque soir, on peut toutefois imaginer que certains classiques seront unanimement réclamés par les amateurs du genre, d’où les chorégraphies savamment élaborées tout au long de la soirée.
MARIO BEAUREGARD/AGENCE QMI
Parmi les pièces préférées du public proposées pendant cette soirée de deux heures trente avec entracte, citons Moulin rouge, Cats (préparez-vous à être ébloui par la voix d’e princesse d’Audrey-Louise Beauséjour!), Chicago, Le fantôme de l’opéra dans une puissante interprétation de Gregory et de la jeune chanteuse lyrique Klara Martel-Laroche, Les Misérables, La mélodie du bonheur (avec le large chœur du Groupe Arcantiasous la direction de Jean-François Trudel), Cabaret et Oliver Twist (incarné par la fille de Gregory Charles).
MARIO BEAUREGARD/AGENCE QMI
Medleys enlevants
La seconde partie fut enlevante avec les medleys d’Elvis (impressionnant Gregory Charles), Tina Turner, Édith Piaf et La vie en rose en duo avec sa fille au piano et Non, je ne regrette rien magnifiquement interprété par Gabrielle Lemay-Roy), Amadeus et Bodyguard (magistrale interprétation d’I Will Always Love You d’Audrey-Louise Beauséjour).
Cette soirée musicale aux accents historiques et personnels (Gregory Charles y raconte des parcelles d’histoire de sa vie, notamment de la rencontre de ses parents qu’il qualifie de véritables personnages de comédie musicale) s’est conclue dans un tourbillon de joie porté par les airs classiques du Rocket Man d’Elton John et de la Bohemian Rhapsody de Queen.
Un spectacle de variété d’une grande qualité donc, avec des artistes d’un immense talent vocal qui ferait pâlir d’envie bien des artistes bien établis.
MARIO BEAUREGARD/AGENCE QMI
–Gregory Charles – 7 est présenté jusqu’au 19 novembre à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts. Horaire et billets: https://placedesarts.com/fr/evenement/gregory-charles-7
-Sept spectacles ont également été annoncés à la salle Albert-Rousseau de Québec l’été prochain, du 20 au 23 juin 2024.
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