«Je le compare à Eric Lindros»: Cayden Lindstrom, le bœuf de l’Ouest qui met l’eau à la bouche des recruteurs | Maqvi News

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«Si je devais le comparer à qui que ce soit, ce serait Eric Lindros.» L’ancien entraîneur des Canucks et de Vancouver et des Kings de Los Angeles Willie Desjardins lance cette déclaration choc tout bonnement, sans changer de timbre de voix, en décrivant son joyau Cayden Lindstrom, l’une des têtes d’affiche en prévision du repêchage de 2024.  

Sur les réseaux sociaux, particulièrement X, le nom de Lindstrom résonne presque autant que celui de Macklin Celebrini chez les amateurs qui se passionnent pour les espoirs. Le joueur de centre des Tigers de Medecine Hat dans la WHL représente tout ce dont rêvent les équipes de la Ligue nationale : gros bœuf de l’Ouest, méchant et extrêmement talentueux.

Laissons ses chiffres parler d’eux-mêmes : 46 points, dont 27 buts, mais aussi 66 minutes de pénalité en seulement… 32 matchs. 

«Pendant un moment, il était le meneur dans le circuit pour les minutes de pénalité, évoque Desjardins, entraîneur-chef et directeur général des Tigers, lors d’un entretien avec le TVASports.ca. Des gars avec des habiletés, tu vas en trouver plein. Des gars plus costauds aussi, mais ils ne sont pas aussi lourds et méchants que Cayden. Ça fait longtemps qu’on n’a pas vu un gars comme lui.» 

Lindstrom est un athlète. La plupart des joueurs à son niveau en sont, cela va de soi. Mais le principal intéressé l’est dans le plus pur sens du terme. 

Comme un joueur de football 

«Il a couru le sprint sur 40 verges en 4,3 secondes, je crois, l’été dernier», raconte Desjardins au sujet de son attaquant qui a longtemps pris part à des compétitions d’athlétisme. 

«J’ai commencé à l’école primaire et j’ai arrêté au secondaire [“middle school”], explique Lindstrom. Je cours encore sur les pistes durant l’été, deux à trois fois semaine. Pendant la saison morte, je m’entraîne presque comme un joueur de football. J’effectue des virages brusques sur le gazon pour augmenter mon agilité. C’est ce qui m’aide à être fluide sur la patinoire malgré mon gros gabarit.»

Nous n’enlevons rien à son éthique de travail et à son attitude – très professionnelle selon des gens contactés dans le milieu –, mais il est clair que la loterie génétique a souri à Lindstrom. 

«Il y a des personnes qui m’ont dit qu’il pourrait être un champion canadien en boxe avec sa force de frappe, confie Desjardins. Évidemment, ça ne veut rien dire, mais il a des atouts qui lui permettraient de connaître du succès dans d’autres sports.» 

Une surprise 

Dans le classement de mi-saison publié par la Centrale de recrutement, le nom de Lindstrom apparait au troisième rang sur la liste nord-américaine. 

Willie Desjardins aimerait pouvoir dire qu’il avait prévu le coup le jour où Lindstrom est débarqué à 15 ans à Medecine Hat. Il se serait senti brillant. 

Or, Lindstrom, un modeste choix de troisième tour du repêchage de la WHL, n’était pas pressenti comme une future super-vedette du junior majeur.

«Je pourrais prétendre que je suis vraiment intelligent et te dire que je le savais depuis le début, lance Desjardins avant d’éclater de rire. Il est un peu sorti de nulle part. Il m’a surpris. Il a toujours été fort physiquement. Mais tous les autres aspects de son jeu se sont développés et ont atteint un autre niveau. Quand il est arrivé parmi nous, il n’était pas fantastique sur le plan défensif. C’est beaucoup mieux maintenant. Il voit aussi mieux la glace.»

Dans un échange de messages texte, l’agent de Lindstrom, Daren Hermiston, a offert des explications éclairantes sur la progression tardive de son client. Natif de Chetwynd, un petit village dans le nord de la Colombie-Britannique, Lindstrom n’a pas eu accès aux mêmes ressources que les jeunes joueurs rapidement intégrés à l’élite et situés plus près des grands centres. 

«Il a probablement le potentiel le plus haut du repêchage, principalement parce qu’il jouait dans le simple lettre, le A, jusqu’au niveau midget, soulève Hermiston. Et il n’a pas joué au centre avant d’arriver dans la WHL. La plupart de ces garçons ont suivi des programmes de haut niveau et des cours avancés de patinage depuis l’âge de 8 ans. Cayden a commencé à profiter d’un tel suivi au cours des trois dernières années.» 

Dans la LNH l’an prochain? 

Dans une classe à part en termes de maturité physique à 18 ans, Lindstrom n’écarte pas la possibilité de jouer dès la saison prochaine dans le circuit Bettman. 

«Honnêtement, oui, si je continue sur cette voie, affirme le jeune homme, qui dit avoir un style semblable à celui de Roope Hintz ou d’Auston Matthews. Je dois travailler encore sur mon jeu défensif, mais c’est certainement envisageable.»

Un candidat pour les Canadiens? On présume qu’ils adoreraient mettre la main sur un tel cheval pour compléter leur ligne de centre. Mais pour cela, le CH devra continuer de perdre des matchs. Ce n’est pas là une apologie du «tanking», mais une réalité : Lindstrom est classé au cinquième rang sur la dernière liste de Bob McKenzie, souvent la plus fiable dans le milieu. 

«J’ai parlé un peu aux recruteurs des Canadiens, mentionne Lindstrom. C’était bien. C’est du bon monde. Je sais que vous avez des partisans assez fous à Montréal. J’aime ça et l’organisation a une histoire riche. Le marché ne m’intimide pas.» 

Au moment d’écrire ces lignes, le Tricolore détient le septième billet de loterie. Il aurait besoin d’un coup de chance pour réclamer Lindstrom. 

Les optimistes diront que la blessure à un poignet qui tient le franc-tireur à l’écart du jeu – et lui a fait rater le match des meilleurs espoirs – pourrait le faire légèrement chuter. Or, ce n’est apparemment rien de très grave.

«J’ai fracturé une petite portion de ma main, précise Lindstrom. Rien d’important. Ils ont enlevé un os qui ne sert à rien dans la région du poignet. Ma remise en forme consistera à retrouver la mobilité de mon poignet, qui a été inactif pendant un petit bout de temps.» 

«Je devrais retrouver mes sensations après quelques semaines et tout devrait revenir à la normale.»

Lindstrom en vrac  

  • Au sujet de Chetwynd, sa ville natale : «C’est un tout petit village où pas mal tout ce que tu peux faire, c’est jouer au hockey. À l’exception de deux mois dans l’année, c’est l’hiver en permanence. Il y a beaucoup de patinoires extérieures et nous avions notre propre glace dans notre cour.» 
  • Jeune, il était partisan des Capitals de Washington et d’Alexander Ovechkin  
  • Il joue avec un bâton avec un indice de flexion de 75 : «J’ai songé à monter un peu, mais j’aime que mon bâton soit souple. Je pourrais opter pour quelque chose de plus rigide considérant mon poids, mais je ne crois pas que ça va arriver.» 

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